HISTORIQUE
1. 1949 : LES PREMICES
La première association d’entraide parachutiste fut créée en 1949 en Indochine, à HANOÏ, au 3ème Bataillon Colonial de Commandos Parachutistes, alors commandé par le chef d’escadron DECORSE. Celui-ci demanda aux personnels de tous grades de participer à un effort de solidarité par une contribution financière établie au prorata des soldes de chacun. Le but était de venir en aide au personnel en cas d’épreuve. Le montant réglé par les hommes de troupe fut symbolique .2. 1950 : L’ACTE DE NAISSANCE
En octobre 1950, survient le douloureux épisode de CAO BANG et de la RC4 dans lequel le 3ème BCCP allait pratiquement disparaître tout comme le 1er bataillon étranger parachutiste du commandant SEGRETAIN.
“C’est le long de la Route Coloniale n° 4 que les troupes françaises vont découvrir la puissance de feu et l’habileté manœuvrière des nouveaux régiments mis sur pied en Chine.



“Après la disparition du Bataillon dans les combats de la RC4, les sommes recueillies furent utilisées principalement au bénéfice des rescapés et des familles des disparus, et c’est ainsi que fut réparti le reliquat par mes soins et QUERARD, en 1951-52, à notre retour en France.
Il revient au Père JEGO, aumônier général des parachutistes de développer une action humanitaire d’ensemble. En place à Paris, à l’Antenne des TAP, soutenue par moi-même et le lieutenant GUILLEMINOT, cette action s’exerça d’abord par des prises de contact auprès des blessés dans les hôpitaux de la région militaire. Les moyens financiers étaient limités. Un effort fut surtout réalisé dans la recherche de renseignements sur les disparus et prisonniers, à la suite des combats de la RC4. Un fichier fut établi. Il existait encore en 1957-58 au Commandement des TAP à Paris et était tenu par le Père JANDEL.”
Sous la pression des évènements de la RC4 d’octobre 1950, l’initiative du 3° BCCP a été prolongée et amplifiée au niveau de l’ensemble des TAP par le commandant MOLLO et le Père JEGO. Par son rayonnement et sa foi, ce dernier joua un rôle essentiel.
Les survivants du 3ème bataillon colonial de commandos parachutistes et leurs camarades du 1er bataillon étranger de parachutistes avaient fait le serment de ne pas abandonner à leur détresse les familles de ceux qui étaient tombés à CAO BANG.
Depuis, chaque parachutiste est en partie dépositaire de ce serment. C’est leur héritage que l’Entraide s’attache à faire fructifier et à transmettre aux plus jeunes des nôtres.